Parce que nous avons vécu la perte de notre chihuahua Ipsy durant nos vacances et que nous avons souhaité vous partager tous les stratagèmes que nous avons mis en place pour le retrouver.
C'est un événement tellement insupportable à vivre que nous ne pouvons rester indifférents face à tous ces petits chis perdus, disparus ou volés.
Nous souhaitons par cette contribution, si modeste soit-elle, donner une chance supplémentaire aux maîtres meurtris.
Voici l'histoire d'Ipsy :
Arrivés depuis deux jours au camping dans le sud de la France, nous étions partis faire quelques courses. Nous nous sommes dépêchés car c'était la première fois qu'Ipsy restait seul dans le chalet. De plus, c'était ses premières vacances.
En rentrant, nos voisins hollandais (avec qui nous avions sympathisé dès notre arrivée) viennent vers nous pour nous expliquer qu'Ipsy s'était enfui de peur.
Ils nous racontent qu'un membre du personnel était entré dans le chalet (à l'aide d'un pass) afin de montrer l'intérieur à une personne.
Nous avons tout laissé pour courir à sa recherche.
Nous demandons à toutes les personnes que nous rencontrons s'ils ont vu passer un petit chien. Certains nous répondent en avoir vu un partir d'un côté, d'autres nous expliquent qu'Ipsy a voulu revenir au chalet mais qu'un chien l'a effrayé et est reparti de plus belle.
Certains même nous disent avoir essayé de l'attraper mais rien à faire, Ipsy est trop apeuré et fuit toute personne tentant de l'approcher.
Pour situer un peu le cadre, le camping était au milieu de la garrigue, vaste paysage de collines, de champs et de vallées. De plus, dans cette région, nombreux sont les serpents, sangliers, biches, chevreuils, ce qui accroît encore notre peur de ne pas le retrouver.
Pendant 34 heures, Ipsy est resté introuvable, une nuit dehors, des journées sous un soleil de plomb. Nous n'avons pas arrêté de l'appeler, de monter et descendre des montagnes en vain.
Premier jour de recherche : infructueux.
Le lendemain, alors qu'on allait déposer des avis de recherche dans les villes les plus proches, on nous a appelé. Une personne l'avait vu dans le champs le long du camping. Après de longues minutes, nous avons aperçu Ipsy de loin.
Nous l'appelons, il nous regarde. Et au moment où nous avons fait un pas en avant, il a repris la fuite. Nous étions encore plus perdus car nous ne savons pas quoi en penser. Voulait-il encore de nous?
Nous avons placé des bouts de baguette (car il adore ça) et des croquettes en direction de notre chalet. Nous avons mis un t-shirt à nous et de l'eau près de la clôture. Cette clôture du camping longeait tout le champs et elle ne falicitait pas le retour d'Ipsy. Donc nous avons défait la clôture pou qu'il puisse passer.
La nuit tombe, nous rentrons encore bredouille et à bout de force. Nous l'appelons encore par la fenêtre avant de se mettre au lit.
Quelques minutes après, des petits pleurs se faisaient entendre à la porte. Nous étions tellement heureux.
34 heures de recherche.... Il a été courageux, il s'est débrouillé pour manger et boire grâce au petit ruisseau.
Nous sommes fiers de lui !